dimanche 10 novembre 2013

Le miracle de l'éducation (en construction)

Ce ne sont pas les calculatrices ou les TICE qui ont créé le problème, ces trucs se sont contentés de les aggraver. Idem pour les maths modernes pour le fossé entre les maths et les élèves.
L’envie innée d’apprendre qu’a toute personne est enfermée dans un espace clos par un réseau d’incompréhensions et de frustrations. Il n’y a pas d’émotions salutaires derrière ce que l’on doit leur apprendre, et l’émotion est primordiale.

Quand un élève suit pas à pas tous les détails d’une leçon, il ne lâche rien, quel que soit son état scolaire - sain ou dans le rouge. C’est comme un grimpeur en montagne : obstacle après obstacle, l’envie d’arriver en haut est constante, et après la récompense est là : le paysage. L’émotion engendrée là, une fois vécue, devient un sentiment durable. Bien entendu, les détails seront oubliés, mais pas le souvenir, ce jour là, d’avoir tout compris. Et c’est là que “ça imprime”.
Ils veulent tout savoir et tout comprendre, de l’agité au plus silencieux. Il faut leur donner les informations qui manquent, de manière structurée : un prétexte (historique, par exemple), un objectif, les moyens de l’atteindre, la conclusion puis un rapide panorama des applications : jamais de “boîte noire”.

Du bienfait de la frustration... mais de celle exercée par TOUS les éducateurs.

Le goût de l'effort, la valeur.

L’élève au centre du système éducatif, dans la bulle parentale : quelle est la place de l’enseignant ?
La transmission.
Des citoyens éclairés souffrant de la moutonite aigue
Un avenir peu reluisant
Pourquoi faisions-nous des études ? Pourquoi en faire aujourd’hui ?
La culture, le loisir des oisifs ? Il faut s’assurer un moyen de subsistance, pour ne pas dire de survie : comment avoir de l’ambition quand on n’est pas sûr de subvenir à ses besoins essentiels ? Quels sont ces besoins ?
Nous ne sommes jamais sortis de la salle de classe : que savons-nous du monde qui nous entoure ?

La société du XXIème siècle est orientée communication : avec autant de techniques avancées pour communiquer, nous en oublions les fondamentaux (et c’est un geek qui le dit). Une société autiste, enfermée dans l’individualisme. Aucune prise de conscience des conséquences de ses actes.
Je pose une question, j’obtiens une réponse. Le jeune s’attend à une réponse conforme à ses conceptions (générateur d’intolérance : elle naît dans l’ignorance et le mépris). La réponse n’est pas jugée correcte par l’enseignant : pourquoi reformuler ? “je me comprends”. Tout le monde se comprend, mais personne ne se comprend, dans le sens où il y a une très forte propension à ne pas chercher à expliquer. A l’inverse, il y a finalement assez peu de demande de justification : on est très vite “contre”, ou bien on fait comme cela (on adore, cela ne force pas à la réflexion et reste très confortable) ; dans la contestation, on ne sait pas être constructif. Infertile au mieux.

Apprentissage des fondamentaux
Il faut bien savoir lire, écrire, compter. Il y a dans ces apprentissages des incontournables, des réflexes à faire prendre.
Comment apprend-on à lire et à écrire ? Méthode globale, méthode syllabique, méthode mixte ?
Comment apprend-on à compter ?


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